Dios mio...
Mais où avait-elle pu donc débarquer ? Notre pauvre petite s'était réveillée au plein milieu d'un hall lugubre. Le manoir de Frankenstein faisait pâle figure à côté. Pas un chat, pas un son, comme si le temps s'était arrêté ici. Au dernière nouvelle, elle n'avait pas développé le pouvoir de la téléportation. Pourtant, la voilà dans un lieu qu'elle ne connaissait pas. Assisse sur ces genoux, elle se palpa le corps, cherchant désespérément les traces de cette fameuse balle qui aurait du lui coûter la vie. Cependant, il n'y avait aucune trace. Rien. Pas même un petit trou dans ces vêtements, pas même une goutte de sang. Pourtant, ce qu'elle avait ressentie à ce moment là était bien réel, mais alors pourquoi ? Son esprit se mit alors à cogiter. On aurait pu facilement y déceler de la fumée si on y prêtait un œil attentif ou même cuir un œuf sur son crâne. Tellement énervée, par ce ramassis de non sens, elle se secoua la tête avec vigueur, la mine renfrognée, se levant du sol glacé. Elle épousseta son short, ainsi que son haut (cf. cliiick pour voir sa tenue ) avant de zieuter les environs.

En terre inconnue, il faut vite repérer les lieux. C'est pourquoi elle se balada un peu partout, curieuse, intriguée mais surtout surprise des alentours. D'ailleurs, elle se surprenait elle même, son ouïe alors fortement plus développé que d'habitude tout comme son odorat. Elle se sentait plus réactive au stimulus extérieur, à un tel point, qu'elle se mit à grogner quand elle vit un oiseau... Bizarre. Ne comprenant pas trop ce qui lui arrivait, elle se dirigea vers ce qui semblait être un accueil où elle demanda un peu d'information. Pourquoi ce comportait-elle ainsi et où avait-elle bien pu tomber ? Elle avait bien été tuée et pour ce qui était de sa vie à présent, elle devrait se débrouiller... Elle n'aimait pas du tout ça.

« C'est quoi cette endroit, coño (= bordel)... »

Tout ce qu'elle avait appris de plus sur sa situation, c'est qu'elle possédait une chambre. Waouh, merci pour l'info. Totalement larguée, elle décida simplement de s'y rendre, afin de se poser un instant et de mettre les choses au clair. C'était au premier étage apparemment. Let's go.
D'un pas presque cadavérique, elle monta les escaliers, traînant sa carcasse jusqu'à la porte de sa chambre. Elle soupira puis ouvrit la porte d'un coup, sans se rendre compte qu'il y avait déjà quelqu'un à l'intérieur...
Elle aperçut alors le cul d'un inconnu qui se désapait littéralement devant elle et se demanda si Dieu avait vraiment décider de se foutre de sa gueule aujourd'hui.

« ... »

Elle le zieuta de haut en bas, avant de sortir cash, comme à son habitude :

« Eh petit cul, pas que ça me dérange que tu veuilles faire ton nudiste mais t'es pas tout seul. »

Elle referma la porte, s'appuyant alors contre celle ci, les bras croisés. Un sourcil remonté, elle ajouta :

« T'es blanc comme un cul, t'as jamais appris à bronzer gringo ? »

Tout ça avec un jolie accent hispanique. Toujours aussi délicate la Mary.

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Jolie petit cul... Mary se mit à reluquer l'inconnu. Bien qu'il soit de dos, sa silhouette était plutôt agréable à voir, il faudrait juste qu'il se retourne maintenant... et ce fut chose faite. Lorsque les yeux de l'espagnole se posèrent sur son corps, un sourire presque pervers se dessina sur ses lèvres. Si celui ci était son colocataire, elle était fichtrement bien tombée. Elle qui croyait être seule, cela pourrait devenir amusant, surtout si il aime se balader dans sa tenue d'Adam. ♥

Il lui répondit alors. Oh, nous avons un petit susceptible. Il semblerait que la Mary l'ait dérangé dans son petit rituel, quel dommage.

« Pourquoi donc frapperais-je à la porte de ma propre chambre ? Qui plus est, c'est tellement mieux de foncer dans le tas, on ne sait jamais sur quoi on va tomber... en l'occurrence ici, un homme qui se dévêtit. »

Un sourire narquois illumina son visage, une façon bien à elle de mettre en évidence son contentement de la situation actuelle. Elle décolla son corps de la porte lorsqu'il vint à la traité d'immigré. Elle arqua un cil et rétorqua :

« On a un bel astre dans le ciel, communément appelé soleil. Mais peut être que tu es comme ces vampires de Twi-machin. T'as pas envie de briller comme une boule à facette. »

Elle prit alors une cigarette avec grand plaisir, toujours ce grand sourire ancré au visage. Elle en profita pour retirer sa chemise et se posa sur un lit, s'appuyant sur ces mains, jambes croisées. Appeler les gens "immigrés" c'est des bonnes manières peut être ? Ah... *soupir*

« Moi c'est Mary. Ravie de te rencontrer le nudiste. »

Elle tendit sa main vers lui, les yeux rivés sur les pupilles écarlates de son interlocuteur, et enchaîna :

« Sinon, t'as un briquet ? Les cigarettes ne s'allument pas toutes seules. »

Ah Mary, toujours en mode bitch. C'est fou ce qu'elle prenait plaisir à faire chier les autres. Un auréole sur la tête, une fourche dans les mains. Mais chasser le naturel et il revient au galop, elle ne put s'empêcher de lui poser des questions. Elle ne savait rien de l'endroit où elle avait atterri alors, autant se renseigner auprès du bel éphèbe que voilà.

« Et sinon, (Square) Enix, comment es-tu arrivé ici ? »